En 1963, un campement touareg aurait été rasé par l’armée malienne, le seul survivant était un petit garçon qui était agrippé au sein de sa maman morte. Les combattants qui passaient par là le récupèrent et lui donnent le nom de Talimezt(le miraculé, la chance).
Aïtma ed inkar
Tamatante fal indja
War n’illa tazolli
Nimaghas dagh chindja
Anhadja s’awen dagh
Illa mik fal idja
Inhayagh talaqé
Tamoutet fal egha
Allyadh indharen
S’iked dagh fal iwa
Aboyas Talimezt
Ikla achal war iswa
Marantid meden
Atkelent war ilha
Asderhan tadawla
Har inmangh fal egha
Idjrawahi takount
En tafouk d’idjina
S’ibas kassen kalen
Ishwar idjit menna
Aïtma ed inkar
Tamatante fal indja
War n’illa tazolli
Nimaghas dagh ichindja
Mes frères, si nous nous lèverons
Soyons prêts à mourir.
Nous n’avons pas d’armes
Mais nous en auront avec l’ennemie.
Cela devrait se faire
Au nom d’une cause.
J’ai vu un innocent
Mourir au nom de la vengeance.
Un petit garçon
Qui vient à peine de naître
Il était blessé, le miraculé
Il est resté sans boire, toute la journée
Quand les hommes sont venus à lui
Ils le prirent sans qu’il pleure
Il voulu grandir
Pour se venger.
Je suis étonné
Par le soleil et la pluie.
Il ne pleut plus dans nos pays.
La sécheresse est presque partout.
Mes frères, si nous nous lèverons.
Soyons prêts à mourir.
Nous n’avons pas d’armes
Nous les chercherons
Chez nos ennemis.
Kedhou Ag Ossad
***
23 mai 2007
Le miraculé
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1 commentaires:
Bonjour mon frère Ahma
J'ai des larme aux yeux en lisant le passage de Talimezt (le muraculé)...
Notre lutte à une histoire et nos enfants le soront grace à site comme le tien je t'en félicite.
Arassaghat
Hamid
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